En début d’année, L’UFC Que Choisir dévoilait ses recherches quant à la potabilité de l’eau du robinet, et ce dans le différentes régions de France. Un constat globalement positif, mais pas parfait pour autant : plus de 95 % des consommateurs pourraient en effet boire de l’eau du robinet sans aucune crainte, mais tout de même 2,8 millions de Français qui recevraient une eau non-conforme.
95 % des Français peuvent boire au robinet en toute sérénité
Les villes de France et l’eau qu’elles reçoivent ont toujours fait parti des priorités nationales et ces efforts en valent la peine : selon les études de l’association de consommateurs UFC Que Choisir relatives à la potabilité de l’eau en France, dévoilées en début d’année 2017, la majorité de la population française, soit 95 %, pourrait boire de l’eau du robinet en toute sérénité. Il reste malgré tout presque 3 millions de personnes qui recevraient de l’eau non-conforme aux directives nationales. Un constat globalement positif aux yeux de l’association, malgré les disparités.
Pour en arriver à ces résultats, l’association a analysé les réseaux d’eau potable desservant les 36 600 communes de France entre février 2014 et août 2016 sur 50 contaminants et paramètres physico-chimiques définis par la réglementation. Il en relève que la presque totalité de la population serait effectivement approvisionnée en eau respectant largement l’intégralité des limites réglementaires, et ce tout au long de l’année
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De légères disparités selon les régions
Pour les 2,8 millions de Français qui ne bénéficient malheureusement pas de cette chance, principalement des habitants de petites communes rurales, l’eau non-conforme procurée serait majoritairement polluée par les pollutions agricoles, telles que les nitrates et les pesticides, mais également, dans certains cas, le résultat d’un mauvais traitement des eaux ou de canalisations obsolètes formées à base de composants toxiques comme du plomb, du cuivre ou du nickel.
A noter également que les résultats mettaient en avant de légères disparités en fonction de la période de l’année, et cela ne surprend guère : les disparités s’affichaient principalement au niveau des communes ne recevant pas une eau conforme. Ces différences s’expliquent donc probablement par les cycles d’utilisation de pesticides par les agriculteurs ainsi que par la pluviométrie locale.
Une carte interactive pour informer les consommateurs
Il est certes difficile de lister les différents taux de potabilité dans les 36 600 communes de France. C’est pourquoi l’UFC Que Choisir a mis en place, sur son site, une carte interactive ou chaque Français peut rentrer son code postal et vérifier la qualité de l’eau approvisionnant ses robinets.
Ainsi, en quelques clics, le consommateurs peut avoir accès aux données récoltées par l’association et se faire une idée propre de la qualité de l’eau qu’il utilise.