Finances : le diocèse de Troyes est dans le rouge à cause du confinement

Confinement oblige, le diocèse de Troyes vient de subir une baisse de plus de 70 % de ses recettes. L’évêque Monseigneur Stenger fait appel à la générosité de tous.

Une situation encore jamais vue

L’évêque de Troyes n’avait encore jamais vécu une telle situation. En effet, la crise sanitaire et économique touche tous les secteurs et toute notre économie. Le Coronavirus emporte les malades sur son passage mais il dépouille littéralement toutes nos structures comme c’est aussi le cas pour les diocèses. “Cette situation de pandémie est source de grandes difficultés financières pour l’ensemble des diocèses, y compris bien entendu le nôtre”, confie Monseigneur Marc Stenger.

L’évêque de Troyes fait appel aux fidèles du département via un message dans lequel il explique que les recettes du diocèse ont baissé de 40 % au mois de mars et de 70 % au mois d’avril. Evidemment, si les messes et les célébrations n’ont pas lieu, aucune recette n’est enregistrée. Ne pouvant compter sur un credit interdit bancaire, le père Stenger fait appel à la générosité de sa communauté.

Toute une communauté frappée par la crise

« Les activités en direction des enfants et des jeunes, l’accompagnement des couples vers le mariage ou le baptême de leur enfant, les partages de vie et de foi au catéchisme et à l’aumônerie, la vie fraternelle avec les retraités comme avec les personnes en situation de précarité, bref tout ce qui fait le cœur de notre action pastorale est empêché du fait du confinement. Notre diocèse et nos paroisses ne vivent que de dons et ne peuvent accueillir et agir concrètement au quotidien que grâce à votre soutien », ajoute-t-il.

De plus, même si les recettes sont en chute libre, les nombreuses dépenses du diocèse ne diminuent pas pour autant. Charges, frais pour les prêtres et les religieuses et salaires du personnel qui travaille encore, doivent être réglés par le diocès tous les mois.

Des mesures pour diminuer la casse

Pour le personnel laïque, le chômage partiel a été instauré et en ce qui concerne les charges sociales, elles seront reportées de trois mois. Mais peu importe les mesures prises pour diminuer la casse, la perte est énorme. Nous parlons ici de plus de 300 000 euros de perte pour mars et avril.

Et si la fréquentation du diocèse ne reprend pas son cours normal d’ici juin, il faudra ajouter 400 000 euros de perte supplémentaire. Dans le cas où les activités de groupe ne pourraient pas reprendre cet été, le bilan de perte total serait de près d’un million d’euros.

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