Ce jeudi, une assistante de direction a été légèrement blessé aux mains et au visage suite à l’ouverture d’un colis piégé alors qu’elle se trouvait au siège parisien du Fonds monétaire international.
Retour sur les faits
C’est peu avant midi que l’incident a eu lieu. La victime, qui a été blessée légèrement, n’encourt aucun risque quant à sa vie, selon le préfet de police de Paris. Un peu plus tôt François Hollande, le président de la République déclarait pourtant que cette personne était entre la vie et la mort.
Les dégâts ont finalement été limités alors que trois personnes se trouvaient à l’intérieur des locaux lorsque le colis piégé a explosé. Le bilan aurait donc pu être beaucoup plus lourd.
Une enquête ouverte pour tentative d’assassinat
L’engin qui a explosé semble être un engin pyrotechnique fabriqué de manière artisanale, sorte de gros pétard. Aucune revendication n’a, à l’instant où nous parlons, été revendiquée, même si de nombreux appels téléphoniques reçus ces derniers jours semblaient démontrer que quelque chose se tramait. A l’heure actuelle, aucun lien direct a pu être fait entre ces deux événements.
L’enquête en flagrance a été saisi par le parquet antiterroriste pour tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste. La SDAT, sous-direction antiterroriste, ainsi que la DGSI, direction générale de la sécurité intérieure, investiguent actuellement sur cette affaire.
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L’état de vigilance reste très élevé
Les réactions de nos dirigeants ne se sont pas fait attendre. François Hollande a admis être là « face à un autre attentat ». Selon le président de la république, « nous devons rechercher toutes les causes et trouver les coupables avec obstination ».
Le chef de l’Etat en a profité pour rappeler que nous étions toujours en état d’urgence et que ce dernier pourrait être prolongé jusqu’au 15 juillet. Pourtant, la veille même de ce nouvel attentat au colis piégé, le garde des sceaux avait lui envisagé une sortie d’état d’urgence progressive.
Les pays européens sont tous menacés
Mercredi, c’est un mélange explosif qui avait été découvert à Berlin dans le bureau du ministre des finances allemand. Ce colis en provenance de Grèce avait été revendiqué par un groupe anarchiste grec, la Conspiration des cellules de feu. Il visait le système de pouvoir à travers le ministre des finances allemand, obéissant à un plan nommé « Nemesis », mot qui signifie en grec « justice ».