Afin de limiter les dégâts polluants du secteur automobile sur la France, entre autres, le gouvernement a mis en place un système de vignettes crit’air. De nombreuses zones sur le territoire sont donc maintenant considérées comme zones à faibles émissions. La Métropole du Grand Paris et ces 79 communes, notamment, sont concernées par cette législation. Qu’en est-il du projet de PV automatisé pour les automobilistes sans vignette ?
La verbalisation automatisée des véhicules polluants prévue pour 2023
Alors que le nombre de zones à faible émission augmente en France, les ZFE qui sont déjà bien implantées réfléchissent à un moyen d’affermir le fonctionnement des vignettes crit’air. C’est le cas surtout de la Métropole du Grand Paris qui souhaitait implémenter, dès la fin d’année 2021, une automatisation des PV sur les vignettes.
Cette verbalisation, finalement, ne sera automatisée qu’à partir de 2023. La métropole, en effet, a pris du retard sur la mise en place de ce projet. Avec l’automatisation des PV, le Grand Paris espère ainsi raffermir la vigilance des automobilistes afin qu’ils ne circulent qu’avec des véhicules acceptés. En effet, selon les chiffres de juin 2021, 244 000 propriétaires possèdent un véhicule qui n’a pas la vignette autorisée pour circuler sur ce périmètre.
Pour autant, ce n’est pas parce que le contrôle automatique est repoussé que les zones à faible émission n’effectuent pas de contrôles physiques. Une voiture n’ayant pas son certificat aux normes peut ainsi tout à fait prendre un PV. Pour cela, mieux vaut s’assurer d’exécuter sans tarder la demande de son certificat crit air afin de pouvoir circuler dans les règles. Autrement, c’est une amende forfaitaire qui peut s’appliquer.
Comment sont attribuées les vignettes crit’air ?
La mise en place des vignettes crit’air, aussi appelées vignettes pollution, sert avant tout à attester des émissions de gaz d’un véhicule. L’objectif, en effet, est de retirer du parc automobile français le maximum de véhicules jugés trop polluants. Du moins, d’en limiter la circulation sur des zones déjà très polluées ou avec un niveau de trafic trop élevé pour subir des émissions de gaz plus importantes encore.
Ces vignettes sont déclinées en six niveaux. Chacun des véhicules est classé selon son niveau de pollution. Ainsi, il se peut que dans certaines zones, certains types de véhicules classés sous une étiquette basse ne puissent plus circuler. C’est aussi le cas, habituellement, lorsqu’une ville subit un pic de pollution. Lyon, par exemple, a mis en place une circulation différenciée sur plusieurs jours du mois de janvier afin de réduire son pic de pollution.
Comment savoir s’il est nécessaire d’avoir une vignette crit’air ?
La question n’est pas à se poser, car en réalité, tout véhicule doit posséder son certificat de qualité de l’air. Cette dernière se place à même le pare-brise. Bien sûr, selon les endroits où l’automobile circulera, ce certificat pourra être d’aucune utilité. Dans le cas où la majorité des trajets se font dans des petites villes ou dans la campagne, par exemple, la présence d’une vignette ne changera rien.
Par contre, elles sont obligatoires dans les zones à faible émission et dans le cas d’une ville en pic de pollution. Les agglomérations concernées, à l’heure actuelle, englobent par exemple Paris, la métropole de Grenoble, de Lyon ou encore celle de Strasbourg. Aussi, si les trajets mènent à ces endroits ou qu’ils font partie du quotidien, la vignette est un essentiel.
Dans tous les cas, c’est une valeur sûre de la demander à un service adéquat afin de pouvoir circuler sur l’ensemble du territoire sans se poser de questions. Tant que son véhicule est autorisé, bien sûr. Les voitures diesels datant de 1997 à 2005, par exemple, seront habituellement classées Crit’air 4 ou 5, et généralement interdites dans les ZEF. Dès 2022, ces interdictions d’entrée devraient aussi concerner les Crit’air 3.