La situation humanitaire ne s’est pas améliorée dans la dernière année. Alors qu’en 2020, l’UNICEF faisait déjà un appel conséquent pour remplir leur fond d’urgence, l’organisme réitère sa demande cette année. La crise sanitaire, en effet, a eu un impact important sur l’ensemble des pays du monde. Elle a participé à empirer des circonstances déjà compliquées, notamment quant à la malnutrition ou la crise des réfugiés.
Un appel de fonds d’urgence lancé par l’UNICEF pour 2022
Les Nations unies pour l’enfance observent, chaque année, les réalités économiques et humaines des enfants du monde. Les circonstances catastrophiques de ces dernières années, malheureusement, ont poussé l’UNICEF à des constats assez sévères. Par conséquent, les besoins pour 2022 se révèlent bien plus importants que ceux calculés l’année précédente. Pour répondre à cette situation et lancer des programmes d’aide suffisants, l’organisme lance dès ce 7 septembre son appel de fonds d’urgence.
9,4 milliards de dollars américains sont demandés par l’UNICEF, dans l’espoir de soutenir les enfants touchés par les crises mondiales. De la COVID-19 à la crise climatique, sans oublier les conflits armés, l’organisme construit des programmes réfléchis pour aider jusqu’à plus de 177 millions d’enfants sur 145 pays et territoires. Cette demande de fonds est la plus importante des dernières années, gonflant de 31 % l’appel réalisé en 2021.
Pourtant, des organisations comme cette association humanitaire participent à apporter du soutien aux plus démunis, chacune sur leur propre territoire. Des repas sont donnés, des fonds sont récoltés, des bénévoles s’activent pour assurer une forme d’accompagnement. Seulement, malgré l’effort d’acteurs humanitaires dans le monde entier, à l’échelle internationale comme nationale, les besoins sont encore conséquents pour les années à venir. Les dégâts qu’ont provoqués ces deux dernières années de crise sanitaire, en effet, devraient mettre entre 7 à 8 ans à se compenser.
Où vont les fonds d’urgence de l’UNICEF ?
En 2021, l’organisation a demandé plus de 6,7 millions de dollars $. Pour 2022, ce sont 9,4 millions que l’UNICEF espère atteindre, en se reposant sur les participations des ONG et des gouvernements. Ce budget, qui augmente de près d’un tiers supplémentaire en un an, cherche à couvrir de nombreuses préoccupations humanitaires. Si l’enjeu principal de l’UNICEF est d’aider les enfants, l’aide s’échelonne en réalité sur près de 327 millions de personnes dans le monde.
Leurs programmes, pour 2022, incluent ainsi de l’aide humanitaire d’urgence pour les enfants en Afghanistan, par exemple. Il est estimé que 13 millions d’enfants, dans cette zone, sont en besoin urgent de ressources et de services. C’est l’appel de fonds le plus important que réalise l’UNICEF pour un seul pays : 2 millions seront, en effet, dédiés à cette cause. Au-delà de ce conflit, les Nations unies pour les enfants vont également se concentrer sur des crises humanitaires dans de nombreux pays, tels que le Yémen, la Syrie ou encore l’Éthiopie.
L’humanitaire se mobilise pour lutter contre la COVID-19
L’autre gros enjeu de leurs programmes est la COVID-19, qui a eu un impact désastreux sur la situation des enfants dans le monde. L’institution cherche ainsi à investir 933 millions de dollars dans l’ACT-A, l’accélérateur d’accès aux outils COVID-19. Ce dernier permet de soutenir la recherche, le développement et l’accès aux services liés au coronavirus. En popularisant et en augmentant le nombre de tests, de vaccins, ainsi qu’en facilitant un accompagnement médical en cas de maladie, l’ACT-A cherche à favoriser l’accessibilité de tous.
La lutte contre la COVID-19 est, en effet, essentielle pour réussir à compenser les importantes augmentations de pauvreté dans le monde. Entre les chaînes alimentaires fragilisées et les baisses du pouvoir d’achat de nombreuses populations, entre autres, les pays du monde ont vu la sécurité alimentaire s’effondrer. Les efforts collectifs, au sein d’associations locales comme par des actions des pays les plus riches auprès des grandes institutions, seront les bases essentielles pour sortir de cette situation difficile.