Lors de la réunion avec les principaux représentants pharmaceutiques, le Premier Ministre a décidé de sévir. En effet, des sanctions, notamment financières, seront prises si ces derniers ne gèrent pas mieux leurs stocks.
Le progrès régresse
Nos parents avaient plus de facilité à se procurer leurs médicaments. Comment comprendre qu’en une génération, et les nouvelles technologies aidant, il soit aujourd’hui si difficile d’obtenir certaines prescriptions médicales ? Près d’un quart des Français a déjà rencontré ce type de problème, parfois lourd de conséquences.
Des solutions alternatives
Lorsque les pharmacies ne peuvent plus répondre à la demande de leurs patientèle, il existe bien heureusement d’autres alternatives, comme des plate-formes numériques, permettant de palier aux lacunes des officines.
Ces sites, reconnus et d’utilité publique, ne peuvent pour autant pas satisfaire toute la population. Chacun n’ayant pas un libre accès à Internet ou les connaissances informatiques nécessaires, il reste indispensable que nos pharmacies soient mieux gérées.
Les sanctions prévues
En cas de rupture de stocks, les sanctions financières seront proportionnelles aux jours de pénurie. Les montants que cela représente sont bien plus dissuasifs que ceux précédemment appliqués. L’argent étant encore et toujours le nerf de la guerre, les industries pharmaceutiques devraient ainsi respecter davantage les recommandations gouvernementales.
Par ces mesures, Édouard Philippe montre sa fermeté dans sa volonté de veiller à la santé de ses concitoyens. Ce dispositif n’est cependant pas encore effectif, devant être l’un des sujets de débat lors du prochain projet de loi de financement de la Sécurité Sociale en 2020.