Qu’est en droit de s’attendre le français Romain Grosjean pour cette saison de Formule 1 ? Certes, ce n’est pas encore cette année que l’on aura un français capable de viser le titre, ni même une victoire lors du championnat, pour autant, quels sont les objectifs du français à bord de sa Haas Grand-prix ?
Des essais prometteurs pour Romain Grosjean
Si les essais de présaison ne sont en rien l’équivalent d’une course, tellement les conditions de piste sont différentes, il en reste tout de même que l’on peut avoir une idée du niveau de compétitivité de la monoplace que l’on conduit lorsque l’on est pilote de Formule 1. Alors, qu’en pense le français Romain Grosjean ?
D’après le pilote Haas, la voiture s’est améliorée de jour en jour au fil des essais, laissant présager d’un niveau de compétitivité relativement bon. De quoi, selon lui, se battre dans le milieu du peloton, pour la place de « meilleur des autres », derrière les écuries de pointe Mercedes, Ferrari et Redbull.
Réitérer l’exploit de 2016, est-ce vraiment possible ?
Lorsqu’il s’élancera de la grille de départ du premier Grand-prix de la saison, Romain aura certainement à l’esprit son début de saison 2016. Il y a fort à parier qu’il aura à cœur de réitérer l’exploit de la saison 2016 (il avait terminé 6eme et 5eme des deux premiers Grands-prix de la saison). Les Grands-prix d’ouverture de championnat sont, en effet, autant d’opportunités de marquer de gros points, tant les problèmes de fiabilité et les abandons en course sont fréquents.
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Que pense Romain Grosjean des nouvelles Formule 1 ?
Cette année, la réglementation technique des Formule 1 a été revu de fond en comble. Des monoplaces plus larges, un aileron arrière plus bas, des pneumatiques également plus imposants, mais aussi, des machines plus puissantes, il n’y a pas à dire, les nouvelles monoplaces arborent un look agressif. Mais, qu’en est-il du comportement en piste de ces mêmes voitures ?
Selon le français, les voitures sont enfin dignes de ce nom. Le pilotage prend une part plus importante du fait de la difficulté à tenir les monoplaces dans le passage en courbes, nettement plus rapides qu’auparavant. En effet, qui dit pneus plus larges, dit forcément meilleure adhérence au sol, et cela s’en ressent immédiatement lorsque l’on monte à bord d’un tel bolide. Romain Grosjean ne s’y trompe pas, il déclare « On retrouve enfin des sensations. Il y a de nouveau un vrai travail de pilotage ».