Tout savoir sur la piqûre de taon

Dès le début du printemps et jusqu’à l’automne, les insectes volants sont très présents. Moustiques, frelons, guêpes … Nous redoutons tous leurs piqûres. Mais connaissez-vous le taon ? Cette mouche au gros gabarit est également un insecte qui pique et peut provoquer une grande douleur. Car il vaut mieux prévenir que guérir, on vous dit tout sur la piqûre de taon.

Le taon, un insecte dont il vaut mieux se méfier

Le taon pique, mais qui est le taon ? Aussi connu sous l’appellation “mouche à cheval”, cet insecte imposant et sombre se nourrit de sang. Attention, tout comme chez le moustique, le mâle ne pique pas. Seule la femelle possède une trompe pour se nourrir de sang. Le taon fait partie des insectes sanguinivores, ces petites bêtes repèrent nos vaisseaux sanguins. Une catégorie d’insectes qui nous cause bien des soucis en cas de piqûre !

Il faut savoir que la femelle ne pique pas pour le plaisir mais parce qu’elle a besoin de sang pour la reproduction et pour le développement de ses œufs. Le taon s’attaque aussi bien aux animaux qu’aux hommes, cependant il ne s’attaque qu’aux animaux de taille importante comme les chevaux, les chiens ou encore les vaches.

Comment éviter le taon et ses piqûres ?

Les mouches à cheval sont attirées par l’humidité, on peut les rencontrer dans les zones rurales, entourées de terres agricoles. Elles apprécient d’autant plus les fermes et la présence d’animaux de la ferme. On rencontre aussi les taons en zones urbaines, là où il y a des points d’eaux comme des lacs.

Autre précision très importante, la taon adore piquer l’homme après la baignade, veillez à toujours bien vous séchez à la sortie de l’eau pour éviter les ennuis. Sachez également que le taon se manifeste le plus souvent durant les périodes les plus chaudes de l’année, de mai à octobre.

Ces informations peuvent vous permettre d’éviter une rencontre fortuite mais d’autres moyens permettent d’éloigner les taons et surtout les piqûres. Les taons n’apprécient pas les vêtements aux tons clairs et colorés. Ils ont tendance à moins s’approcher des couleurs vives, car, lorsqu’ils viennent se poser sur les vêtements, ils sont facilement démasqués et ne peuvent plus passer inaperçus.

Vous pouvez également vous munir d’un répulsif à base de perméthrine, efficace pour repousser les taons et disponible en pharmacie. D’autres solutions naturelles à base d’huiles essentielles fonctionnent aussi, notamment l’huile essentielle de menthe. Une autre recette efficace : le mélange citron et vinaigre à vaporiser sur les vêtements pour créer une barrière entre vous et les taons.

Piqûre de taon et symptômes

Si malgré tout, vous pensez avoir été piqué, une inflammation de la zone va alors survenir dès les premières minutes.

La piqûre est souvent très douloureuse. Il est également possible de se faire piquer par plusieurs taons car ils se déplacent en groupe. L’inflammation risque de provoquer de l’urticaire, une rougeur et un gonflement général de la zone.

Soigner une piqûre de taon

Dans la grande majorité des cas, la piqûre de taon se soigne facilement, (désinfection locale et contrôle de l’évolution de la piqûre pour éviter une infection). Tout d’abord, il faut soulager l’inflammation et la douleur à l’aide d’un linge mouillé ou d’une poche de glace. Il faut ensuite désinfecter la zone avec un antiseptique pour éviter les risques et une allergie généralisée.

Si la piqûre de taon continue de gonfler, ne perdez pas de temps et consultez un médecin. Vous êtes alors, peut-être, allergique aux piqûres d’insectes. Cela peut entraîner de graves complications comme des problèmes respiratoires ou des suffocations.

Généralement, pour une piqûre sans allergie, on recommandera des antihistaminiques, une crème anti-inflammatoire et un suivi régulier de la piqûre.

Taons et animaux : la dermite estivale du cheval

Le taon n’est pas très apprécié lorsqu’il vient contrarier les hommes mais il s’attaque également aux animaux en zones rurales, plus particulièrement aux chevaux. En effet, peut-être avez-vous déjà entendu parler de la maladie “dermite estivale du cheval”.

De mai à octobre, durant les mois les plus chauds de l’année, cette maladie prolifère et les chevaux souffrent de ces attaques incessantes. Heureusement, l’hiver stoppe la production des œufs et des moucherons et laisse un peu de répit aux chevaux. Cependant, dès le retour des beaux jours, la maladie récidive.

Les chevaux sont généralement touchés sur ces principales zones : tête, oreilles, encolure, crinière, ventre et base de la queue. Les symptômes sont très vites repérables car l’animal va se gratter pour se soulager, il peut même en venir à se rouler par terre ou se mordre. Vous pouvez facilement repérer les boutons rouges et les lésions. Ces dernières peuvent être importantes et provoquer des saignements.

Fort heureusement, il existe des traitements très efficaces contre la dermite estivale du cheval, votre vétérinaire pourra vous aiguiller.

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